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Aidez la nature, commencez dans votre jardin !
26/08/2023

Un jardin est généralement un espace vert et, à première vue, il semble n’être qu’un petit terrain autonome. Mais même si vous habitez en ville, en périphérie ou à la campagne, ce jardin fait partie d’une zone plus large. Pour les animaux, les plantes et même les champignons, chaque parcelle de terrain aménagée naturellement est un habitat propice pour vivre, se nourrir, se reproduire ou s’abriter. La biodiversité ne se fait pas arrêter par les limites des parcelles, du moins si l’on veut réfléchir un peu et suivre un certain nombre de principes. 

Les graines des plantes sont emportées par le vent, flottent sur l’eau d’un ruisseau, traversent les intestins des oiseaux ou se collent à la fourrure d’un rongeur. De nombreuses graines sont dormantes et déjà présentes dans le sol et germent dans de bonnes conditions. Les insectes sont petits mais en même temps présents partout. De nombreuses espèces peuvent parcourir des distances considérables à la recherche d’une nouvelle destination. La couleuvre à collier, les tritons, les grenouilles et les crapauds peuvent sentir l'eau à grande distance. Cela continue de m’étonner. Les oiseaux et les chauves-souris scrutent leurs environs lors du survol, et les mycorhizes souterrains peuvent former des réseaux sur des kilomètres autour des racines de nombreux arbres et arbustes. Et ainsi de suite …. 

Le grand avantage des capacités de dispersion de la faune, de la flore et des champignons est que si vous créez les bonnes conditions dans votre jardin, ils s'y retrouveront automatiquement. C’est vrai, notre nature et notre biodiversité ne se portent pas bien, mais la bonne nouvelle est qu’elles sont résilientes et si vous leur donnez une chance, elles peuvent être restaurées et prospérer à nouveau. 

Les principes de base pour un jardin écologique sont simples : 
1) renoncer aux pesticides chimiques de synthèse
2) privilégier les plantes indigènes (> 50 % de la végétation) dans votre jardin 
3) créer beaucoup de variations, différents milieux naturels et gradients de facteurs abiotique dans votre jardin (ombrage-soleil, zones sèche-humide, des niveaux végétaux multi-étages,…)
4) laisser quelques coins sauvages où les processus spontanés et naturels peuvent suivre leur cours
5) lutter contre les espèces exotiques invasives (faune et flore)
6) réduire les surfaces artificialisées afin de permettre une infiltration maximale d’eau et afin de créer une espace verte plus large. 

Nous habitons à Andenne depuis 3 ans et la transformation de notre jardin nous étonne encore chaque jour. Frank et moi effectuons certes une partie du travail en termes d'aménagement et d'entretien, mais c'est la nature elle-même qui s'empare du jardin. C'est un processus très enrichissant avec beaucoup de satisfaction et en même temps addictif car une fois qu’on découvre de nouvelles espèces, cette curiosité et émerveillement grandissent de plus en plus. Pour en savoir plus, suivez-nous - et n'oubliez pas de vous abonner à cette newsletter – et n’hésitez pas à nous contacter pour obtenir des astuces et des conseils si vous êtes intéressé mais ne savez pas par où commencer. 

Dans la nature, il s'agit de se connecter avec l'environnement au sens large, avec les jardins du voisin, avec le toit vert un peu plus loin, la réserve naturelle de l'autre côté de la vallée, les prairies alentour, les champs à l'horizon, le terrain de jeu vert ou le cimetière, le parc de la ville, les accotements routiers et ferroviaires, mêmes les terrains vagues et le long des ruisseaux et des rivières. Si nous créons suffisamment d’îles naturelles vertes dans notre paysage belge fortement artificialisé, des oasis pour nous-mêmes et pour notre biodiversité, nous réussissons à contribuer au maillage écologique qui pourra relier les réserves naturelles et fournir suffisamment d’habitats de qualité pour note biodiversité. Un tel réseau écologique vert contribue également à une plus grande résilience de l’ensemble de l’écosystème face à la crise climatique. 

Il existe déjà de nombreuses initiatives inspirantes. Il ne s’agit donc certainement pas d’une bataille solitaire. Quelques exemples : En Wallonie et à Bruxelles, près de 2.000 particuliers participent au Réseau Nature de Natagora, qui forment ensemble un réseau de 1.267 ha de jardins écologiques à travers le paysage. En Flandres, lors des dernières années, plus de 6.000 personnes se sont inscrites à la campagne ‘En mois de mai tonte à l’arrêt’. Ils ont laissé pousser l’herbe sur un mètre carré de leur jardin pendant au moins un mois et ont ainsi fourni du nectar à 5 millions d’abeilles chaque jour ! Dans le GO! Campus UNESCO de Koekelberg à Bruxelles, plus de 1000 espèces ont été retrouvées grâce aux initiatives écologiques de l'école et des étudiants. Un site ferroviaire abandonné de 24ha à Josaphat Schaerbeek s'est transformé en friche et véritable réservoir de biodiversité avec plus de 1,200 espèces au compteur.

Pour conclure, ensemble nous puissions effectivement avoir un impact en créant et en entretenant un vaste réseau vert pour notre biodiversité. Alors assurez-vous de nous rejoindre et de commencer dès aujourd’hui! N'hésitez pas à nous contacter.

Commentaires
  • Wat een mooie blog. Mooi geschreven en samengevat het geeft energie om er in te vliegen. Mooi logo ook. Goed bezig!!! (Tina)
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